Météo
  • Paris
PARIS
  • Panama City
PANAMA
 

Avec Antoine, partons à la découverte du Panama et des îles San Blas

Avec Antoine, partons à la découverte du Panama et des îles San Blas

 

 

La spécialité locale de Panama, c’est le chapeau qui porte son nom et on en trouve ici une grande variété, de toutes tailles et de toutes couleurs.

 

 

Le dimanche et les jours de fête, le Casco Viejo s’anime et des groupes folkloriques dansent sur la Plaza d’España. À deux pas du Casco Viejo, on a l’impression de faire un véritable bond dans le temps : l’économie de Panamà est extrêmement florissante, et de véritables gratte-ciel se sont dressés sur le rivage. Il y en même un dont la forme est censée rappeler la forme d’un voilier, et c’est… la Trump Tower !

 

Mais la réalisation architecturale la plus remarquable de Panamà, c’est celle du Biomusée dessiné par Richard Gehry et consacré à l’environnement.

 

 

Entre la ville moderne et le Casco Viejo s’amarrent les bateaux de pêche et au marché des poissons de Panama, on peut déguster sur place ou emporter une variété infinie de poissons et crustacés, ne ratez surtout pas le ceviche !

Ferdinand de Lesseps et Paul Gauguin, deux Français célèbres à Panama

Un quartier du Casco Viejo rappelle l’époque, vers 1880, où la présence française à Panama fut importante, lors de la première tentative de creuser un canal de la mer des Caraïbes au Pacifique. Le drapeau français flotte sur la Maison de France, et non loin de là, une autre maison porte le curieux nom de « Maison sans sous ».

Après son succès à Suez, Ferdinand de Lesseps s’y prit fort mal pour creuser ce canal : la fièvre jaune et la malaria coûtèrent la vie à 22.000 travailleurs et l’un de ceux qui en réchappèrent s’appelait Paul Gauguin. Au musée du canal, une superbe lentille de Fresnel, invention française équipe les plus grands phares. Quant au Canal lui même, il permet à d’innombrables navires transportant des dizaines de milliers de containers, comme à des bateaux de plaisance, de changer d’océan.

Visite aux Indiens les plus authentiques des Caraïbes

Depuis quelques années, un grand changement a touché l’archipel mythique des îles San Blas, également appelé Guna Yala. Aujourd’hui, une route permet d’atteindre en voiture le royaume des indiens Guna. Dorénavant, des dizaines de voitures atteignent chaque jour cette région, totalement isolée il y a un quart de siècle au large de la côte nord de l’isthme de Panamà. Il faut tout de même encore prendre une embarcation locale et descendre le cours d’une rivière pour atteindre cet archipel peu connu, mais aux paysages et aux couleurs inoubliables : d’innombrables îlots déserts, des bancs de sable et des récifs de corail d’une beauté à couper le souffle.

 

 

Les indiens Guna ont remplacé leurs pirogues à voiles par des engins plus modernes, mais les îles les plus séduisantes, comme la splendide Orduptarboat, restent toujours aussi préservées, et on ne trouve encore dans l’archipel que de tous petits hôtels, comme celui de la très belle Kuanidup : tout au plus, y a-t-on élevé quelques cases couvertes de palmes de plus. Mais les visiteurs les plus privilégiés sont ceux qui arrivent sur leur propre bateau, généralement un voilier : ils trouvent ici d’excellents mouillages comme celui de Cayo Coco Bandero.

En vedette dans tous les musées ethnographiques du monde : les « molas »

Les îlots sont de bons endroits pour négocier avec les indiens Guna des langoustes ou des crabes royaux, et les navigateurs reçoivent la visite des Indiennes venues proposer leurs artisanats. Sur le rivage, dans un minuscule hameau, des femmes confectionnent les traditionnels bracelets de chevilles, et surtout les molas, ces broderies traditionnelles inspirées de motifs infiniment variés. Les molas sont si célèbres qu’on les retrouve dans les musées ethnographiques du monde entier : les Guna appartiennent d’ailleurs à une des ethnies les plus préservées de la région.

 

 

Pour mieux connaître cet artisanat, il faut débarquer dans l’une des îles les plus authentiques, là les cases y sont encore bâties de bois et de palmes, et les femmes Guna proposent sur le seuil de leur habitation des molas plus beaux les uns que les autres. Bien sûr, ce sont les femmes les plus âgées qui perpétuent le plus cette tradition, les jeunes Guna sauront-ils  conserver l’héritage de leurs parents ?

Publié le 27 Novembre 2019 efutura-sciences.com



Reset password

Entrez votre adresse e-mail et nous vous enverrons un lien pour changer votre mot de passe.

Powered by Estatik
langage »