24 Sep Le temoignage d’un Français qui vit au Panama
Quand on cherche un pays d’adoption, il y a des questions à se poser du genre, non pas, quel projet je vais pouvoir installer en local, mais… quel est le poids de la fiscalité dans mon choix ?
Comment savoir ? Comment mettre la main sur ses propres sentiments au delà de nos mensonges habituels du quotidien ?
La réponse est : en nous piégeant nous même volontairement ! Avec un jeu de rôle par exemple.
Si je veux savoir mon niveau de conviction sur le pays que j’ai choisi, pourquoi ne pas imaginer un monde unifié avec une fiscalité unique ?
Dans ce cas de figure, le critère pognon disparaît de l’équation. La qualité de la vie devient numéro 1.
Je ne suis pas un garçon bien sous tout rapport.
Rendez vous compte ?…. je vis au Panama, un paradis fiscal (qui n’en est pas un pour les locaux). Je roule en Porsche comme un déglingos qui ne respecte pas les limitations de vitesse (et encore, j’ai pas montré les courses que je fais avec les locaux aussi barrés que moi, en mode DOMINIC TORETTO. Ils me mettent souvent une branlée car ils ont des caisses à 500cv d’énervés graves, faut voir le stock d’AMG dans le coin… le plousse du plousse étant les nanas qui déboulent au volant d’un biturbo V8 AMG… je les regarde… je ne peux pas m’empêcher de me dire qu’elles n’ont pas froid aux ovaires). D’ailleurs, pour aider à avoir une image positive en France, j’ai une vision de la femme qui se rapproche de l’animal de compagnie et je pisse à la raie des religions et des politiciens (même type d’escroquerie avec juste un changement d’étiquette), le tout en croyant fermement en dieu et au karma (karma attaché à chaque ADN avec un arbre généalogique indépendant de l’âme qui se contente de l’emprunter pour faire ses petites affaires terrestres, ce qui est une manière gentillette de dire que je ne crois donc pas à la vie uniquement sur terre)…
Evidemment, les gens pensent que je provoque. Alors que non, devant ou derrière caméra, il n’y a pas de différence. Jamais je ne vivrais au Panama si je n’avais pas un statut avantageux… je ne suis qu’un sale petit profiteur parasite qui a lâchement abandonné la mère patrie socialiste pour ne penser qu’à ma gueule…
Le Panama a mauvaise presse. Pourtant la vérité ? Si je devais choisir entre Panama City ou Bangkok à bientôt 45 ans, avec une fiscalité mondiale unique… je choisirais PANAMA CITY.
Publié le 24 Septembre 2018 par