Où s’installer sur la planète pour vivre heureux ? Révélé par Forbes, le sondage The best and worst cities for Expats, mené tous les ans par InterNations auprès de milliers d’expatriés, a dévoilé le palmarès des villes où il fait bon vivre à travers le monde et celles, à contrario, où il vaut mieux éviter de poser ses valises.

Alors que Valence arrive en tête des villes plébiscitées par les expatriés, l’Espagne séduit largement et se taille la part du lion dans ce classement, qui a passé au crible soixante-six-villes en 2020 contre quatre-vingt-deux en 2019.

En revanche, à la 61position, Paris fait figure de mauvaise élève de cette étude, réalisée en mars 2020 avant la crise sanitaire, auprès de 15 000 expatriés. Un classement qui a pris en compte plusieurs critères dont le coût de la vie, la qualité de la vie urbaine, l’épanouissement et l’évolution professionnels ou encore l’accessibilité des logements.

Quatre villes espagnoles dans le top 10

L’Espagne peut s’enorgueillir d’offrir un cadre de vie qui séduit les expatriés. Ce n’est pas une mais quatre destinations espagnoles qui se hissent dans le top 10 des villes où il fait bon vivre. Si Valence monte sur la première marche du podium et séduit pour son coût de la vie, l’accessibilité des soins de santé, son offre de loisirs, sa météo ou encore la gentillesse de la population locale, elle est talonnée par Alicante (2e) sur la côte est du pays.

« Plus de quatre expatriés sur cinq disent se sentir ‘comme à la maison’ à Alicante », rapporte le sondage. Plus au nord, sur la Costa del sol, Malaga se hisse à la sixième place suivie de la capitale Madrid, qui arrive en 9position. Un quarté gagnant qui fait incontestablement de l’Espagne «the place to be».

Plus largement, la péninsule ibérique a les faveurs des expatriés. Lisbonne, au Portugal, rejoint ses voisines espagnoles et se hisse, quant à elle, à la troisième place du podium, notamment plébiscitée pour sa qualité de vie, ses loisirs et son climat, avec 300 jours de soleil par an.

A l’international, Panama city (4e) fait son effet auprès des expatriés suivie de Singapour (5e), Buenos Aires en Argentine (7e), Kuala Lumpur (8e) en Malaisie et Abou Dabi (10e) aux Émirats arabes unis.

Paris, Rome, Milan ne font pas rêver

En queue de peloton cette fois, Salmiya au Koweït clôt le classement et arrive à la 66eposition précédée de la capitale italienne Rome (65e). La dolce vita italienne semble avoir perdu de son aura. Si Rome est critiquée pour son manque d’opportunités professionnelles, son économie et le déséquilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, citée par 30 % des expatriés sondés, une autre ville italienne figure en bas du classement : Milan (63e).

Paris n’attire donc pas non plus. A la 61place, la capitale de l’Hexagone est pénalisée, comme Dublin (58e), par le coût excessif des logements. En dehors de l’Europe, la capitale sud-coréenne Séoul (64e), Nairobi ( 62e) au Kenya, Johannesburg (60e) en Afrique du sud, Santiago (59e) au Chili et Hong Kong n’attirent pas non plus et figurent dans le top 10 des villes où la qualité de vie est la moins agréable.